La nuit des étoiles filantes

XVème édition de la nuit des étoiles filantes, la nuit porte-bonheur sera idéale pour demain.

Levez la tête, on les appelle communément étoiles filantes, des fragments de météores s'embrasant dans leur chute. Quelle belle fin.

Chaque année à la même période, notre Terre rencontre une nuée de météorites, les Perséides. Visible à l'œil nu au Nord-Est à mi-hauteur, elles tirent leur nom de la constellation de Persée. Mais les âmes romantiques les appellent aussi "larmes de Saint-Laurent", en souvenir de la disparition du saint, le 10 août 811.

Découvertes par les Chinois en 36 après Jésus-Christ, elles ne seront connues des Européens que huit cents ans plus tard. Ces poussières de roche ou de métal voyagent en essaim à la vitesse de plusieurs dizaines de kilomètres par seconde. Lorsqu'elles pénètrent dans l'atmosphère, leurs atomes s'échauffent par friction avec l'air, entrent en fusion et illuminent notre ciel. Espacées par endroits de quelques dizaines ou centaines de kilomètres seulement, elles suivent l'orbite de la comète de Swift-Tuttle (du nom de son découvreur).

Alors que nous entrons dans la périphérie de ce nuage, qui s'étale aujourd'hui sur près de 60 millions de kilomètres, nous pouvons apercevoir depuis le 20 juillet une à deux étoiles par heure. Le 14 juillet, il y en avait des milliers. Fragments de feux d'artifices, moins fugaces... Au plus fort de ce mouvement, ce sont des centaines de météores qui traversent notre ciel de part en part. Faites des voeux!

D'où vient cette superstition?
Pour les Anciens, les étoiles sont les clous d’or qui maintiennent la voûte céleste. Quand on aperçoit une étoile filante, c’est qu’un clou est tombé, créant une déchirure temporaire dans la toile qui entoure l’univers. Il faut alors se dépêcher de faire un vœu : il se réalisera à coup sûr car il aura franchi les limites du ciel pour atteindre le lieu mythique où tout est possible.

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