Pourquoi je préfère être blogger plutôt que journaliste
A chacun son style de blogguer, sa manière de concevoir et de
construire un post (article), soit en puisant dans sa créativité et sa
personnalité, soit en s'inspirant d'un sujet précis au gré de ses
lectures et visites, soit encore en compilant des informations de
différentes sources... Le risque étant alors la redondance des
contenus, pour peu que le blogger et ses lecteurs soient abonnés aux
mêmes fils de syndication.
Pourtant me direz-vous, la guerre de l’information est une réalité et le blog est devenu sans conteste un support prépondérant...
Mais quelles que soient les raisons qui le poussent à blogguer, on réservera toujours au blogger une part d'indulgence de par le côté non-professionnel de son activité même si au pire, il s'est
en fait contenté de plagier outrageusement le travail d'un autre sans
daigner le mentionner.
Je souris encore lorsque je repense à mes anciens profs qui essayaient de projeter mon futur métier du temps des années lycée. Ils me voyaient tantôt médecin ou pharmacienne mais j'étais réticente aux trop longues études, tantôt avocate comme je défendais ardemment mais justement mes camarades en conseil de classe mais bien que je connaissais pas, j'avais le droit en horreur, soit encore journaliste car écrire ne me déplaisait pas... Mais je répondais alors: " A moins d'être journaliste freelance pouvant écrire uniquement lorsque je serai inspirée et ne m'enfermant pas dans un domaine précis, je ne m'y vois pas". En somme, blogguer me convient très bien.
Le journaliste professionnel lui ne peut s'offrir le luxe de ne pas être inspiré et de peiner pour trouver matière pour pondre son article quotidien. Et pourtant, je me trouve moins indulgente lorsqu'il se contente de rebroder autour de déjà vu et de déjà lu... Jugez par vous-même:
Les enjeux de la culture malgache sur Tribune Madagascar (article du 17 février 2007)
et
les enjeux de la question de la culture par Janine Ramamonjisoa initialement lu sur Ethnology Madagasikara puis publié sur Malag@sy Miray.
Désolée mais les déjà-vu-pompage-sans-citation-de-source m'agacent au possible... Hmm... Comment les journalistes précisent-ils leurs sources?