Lutte contre le VIH et le sida à Madagascar
Mieux vaut tard que jamais, si j'ai raté le coche lors de la journée mondiale contre le sida, il s'agit bien d'une lutte de tous les jours.
Voici deux vidcasts diffusés par Unicef television, interviewant en l'occurence Marc Ravalomanana sur sa politique de lutte contre le VIH et le sida.
Madagascar compte un taux de prévalence d'un peu moins de 1%, de 0.8%
exactement, chiffre rassurant au regard des pays voisins, mais cela en
fait déjà trop. La lutte contre le sida au goût de leadership: Marc
Ravalomanana montrant l'exemple en se soumettant lui-même au test afin
de convaincre la population sur le bien-fondé et la non-dangerosité de
l'acte (les interprétations pouvant aller bon train!).
Lutte contre le VIH/Sida (en anglais)
Les moyens de lutte contre ce fléau mortel demeurent: la communication avec l'achat de 22 films notamment pour apporter un message pratique aux habitants, l'éducation, véritable socle du développement et chaque écolier sera informé sur ce sujet, et enfin la prévention avec l'usage du préservatif, qui serait entré dans les moeurs malagasy.
Interview de Marc Ravalomanana sur sa politique de lutte contre le VIH/Sida
Par ailleurs:
L’engagement contre le Sida est celui que l’on fait, activement, sur le terrain, mais l’autre face de la sécurité contre cette maladie est la loi. Bien que mal connue et relativement légère sur les sanctions, celle-ci a le mérite d’englober toutes les difficultés de la lutte contre ce fléau et la protection des personnes séropositives.
Ainsi par exemple, la discrimination et la stigmatisation à l’encontre d’une personne séropositive, de son partenaire ou conjoint, de ses proches, sont frappées d’une amende de 100.000 à 400.000 ariary.
La transmission du VIH par maladresse, inattention, imprudence, négligence ou inobservance des règlements est sanctionnée d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 100.000 à 400.000 ariary. Des sanctions qui seront doublées si le délit a été perpétré par un professionnel de la santé ou un tradipraticien. (Source)
Ou si vous préférez le podcast:
Viva the malagasy accent!