J'ai lu, avec des fleurs

Suivez le fil: en préparant un sujet sur les magazines malgaches (en cours), je lis un article sur le développement des sites de rencontre à Madagascar, j'en profite pour rechercher un témoignage lu il y a bien de cela un an d'une jeune femme malgache ayant rencontré celui qui aurait dû devenir son prince charmant (comme quoi, se méfier des contes à dormir debout), et qui a vécu un véritable enfer (physique et psychologique) en suivant ce mari rencontré sur le net; et je tombe sur ce témoignage intitulé "Tu es Malgache, tu n'es rien ici", via Keotag, paru dans l'édition du 27 Juin de Témoignages.

Ce témoignage, probablement une goutte d'eau dans un vase, apporte sa part d'illustration de mon post "Dites-le, avec des fleurs". Et de me laisser encore plus dubitative  envers ceux pour qui l'improbable vérité d'apport économique de ces parasites demeure le meilleur trou pour l'autruche qui existe en eux. En effet, il y a fort à parier que "ce touriste régulier de la Grande Ile en quête de femmes plus que de beaux paysages", qui se fait entretenir lors de ses séjours à Madagascar, fait bien partie de ces vermines de sa société à somnoler avec son RMI. Gare aux âmes naïves, dont on ne peut non plus assumer la lucidité à leur place, et généreuses par coutume car dans l'Ile Rouge, on partage toujours le peu qu'on a. Et de se demander que  n'importe qui, motivé de nuisances (à nous également d'instaurer une politique d'émigration) peut décidément passer et repasser indéfiniment ainsi la frontière. Poser des affiches c'est bien, agir c'est mieux.

A la lecture de ce type de ce sujet, et sans tomber dans le piège de la généralisation, je suis tentée de finir sur une conclusion plus que dure. Mais au risque de donner des leçons, je laisse à chacun(e) ses réflexions et ses conclusions.