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L'odyssée de Tattum
23 mai 2006

Sur l'île Sainte-Marie

Je reprendrai bien un peu de rêve...
Comment dire... C'était trop dur... Trop dur de rentrer de ce paradis tropical!

Ile aux Nattes   Dans mon élément, effet subaquatique assuré!

Nosy Boraha ou Sainte-Marie, s'étend parallèlement à la côte Est à une dizaine de kilomètres au large de Soanierao-Ivongo. L'île se déroule tout en longueur sur 60 km, et sur une largeur de 6km, cernée par une barrière de corail. Le lagon ainsi formé apparaît comme un véritable écrin azuré, propice à la plongée sous-marine. Je me retrouve ainsi dans mon élément, que demander de plus?!
Les habitants sont d'une cordialité et d'une serviabilité exemplaire. Je n'ai jamais dit autant de fois bonjour en une journée, que ce soit les hommes, les femmes ou les enfants. Ils sont très prévenants, espérons que cette spontanéité perdure avec le tourisme en plein dévelopement, et par pure sympathie, vous hèlent pour vous conseiller les lieux à visiter, pas nécessairement des coins hyper-touristiques, mais les bons plans de locaux. C'est ainsi qu'un homme nous conseille vivement de davantage nous rendre sur la côte Est de l'île, plus sauvage, et encore plus belle et que nous n'avons pas cherché à visiter le cimetière des Pirates, probablement le site le plus connu de Sainte-Marie. En effet, l'histoire de Sainte-Marie fut liée à celle des pirates, dont les plus célèbres: William Kidd l'écossais, Thomas Tew l'Américain ou encore Thomas White l'Anglais. Dès 1680, ils en avaient fait leur port d'attache et leur base pour écumer l'Océan Indien. Pour en savoir plus sur les pirates de Sainte-Marie.

Au bord de la plageL'ensemble de ses infrastructures hôtelières a préservé une certaine harmonie dans le cadre général de ce décor tropical, ce qui en fait un des charmes de Sainte-marie. Les hôtels sont disséminés tout au long des criques et des baies de la côte Ouest, plus rares sur la côte Est, et sont pour la plupart des bungalows conviviaux, répondant à l'esthétisme au naturel, profitant largement des ressources végétales locales.
Cela me rappelle Nosy-Be dans les années début 90, qui depuis a subi des dégâts avec un littoral de plus en plus grignoté et bétonné, une urbanisation anarchique, ainsi que les effets pervers liés au tourisme à tendance de masse depuis une dizaine d'années. Espérons que Sainte-Marie s'en protège et préserve son cachet authentique, bien qu'elle soit déjà moins sauvage selon ceux qui l'ont connue auparavant. Il en va de la contribution de chacun.

Traversée de l'Océan Indien
Mes parents m'ont rejointe à Toamasina, tandis que Tonnum s'est envolé pour Sainte-Marie avec un jour d'avance, pour raison pratique. Après une agréable soirée à Toamasina, qui est devenue très calme à mon goût, - il semble loin le temps où le Boulevard Joffre était très animé en soirée (d'ailleurs, je n'ai revu aucun de mes copains d'antan) -, mais demeurant une bonne adresse pour les soupes chinoises, nous ne tardons pas, le réveil sera matinal. A 6h15, nous arrivons bien à l'agence qui va assurer notre transfert pour Sainte-Marie, d'abord en car puis en vedette. Il s 'agit d'une compagnie asez récente, et leur bateau semble fiable. La journée commence bien: on s'engueule avec les tireurs de pousse-pousse qui à l'arrivée, ne sont plus d'accord avec les prix convenus au départ. Puis on nous annonce qu'il n'y a pas de petit-déjeûner, qui devait être offert, inclus dans le tarif. Avec une pointe certaine de déformation professionnelle, j'ai du mal à comprendre que l'agent en place ce matin-là ne soit pas en mesure d'expliquer pourquoi le service n'est pas assuré comme prévu, et qu'absolument rien ne soit proposé pour y pallier. Un détail près me diriez-vous, mais à partir du moment où je paie, que ce soit un produit ou un service, je deviens une cliente tr-ès exigeante. C'est la différence que j'entends distinguer par rapport à la démerde ou à l'improvisation ou encore à l'aventure. Il ne reste plus qu'à patienter trois bonnes heures, le temps nécessaire pour se rendre à Soanierano-Ivongo où a lieu l'embarquement. Peut-être n'aurais-je pas été contrariée d'aussi bon matin, que je n'aurais pas relevé que le car qui nous y a emmené, un taxi-brousse repeint (de l'extérieur), avec les même banquettes aussi serrées et inconfortables (mais on est bien à Madagascar, j'accorde), n'avait rien de contractuel avec l'affiche de l'agence. sur l'Océan IndienEnfin... Notons juste que le tarif préférentiel pour les habitants de Toamasina et de Sainte-Marie est très intéressant: 20 000Ar le transfert.
Direction Soanierano-Ivongo donc, au Nord du port, en passant par Foulpointe, une station balnéaire prisée par les Tananariviens, Mahambo qui me rappelle de bonnes vacances, et Fénérive-Est, vivant la sensation d'un pont flottant au passage, en attendant la reconstruction de celui-ci.
Au lieu d'embarquement, situé derrière le marché en effervescence de Soanierano-Ivongo, le chargement se fait assez rapidement. La vedette semble de construction récente, bien entretenue en tout cas. Nous nous installons à raison de trois par banquette, gilet de sauvetage obligatoire, le grand confort! Mes parents et moi naviguons pour la première fois sur l'Océan Indien, particulièrement calme en ce jour. La traversée dure 50 minutes.

Ambodifototra
Ambodifototra est le chef-lieu de l'île. Il s'agit d' un petit port installé à l'entrée d'une baie de la côte Ouest. Au sud de la bourgade, s'élève la plus ancienne église catholique malgache, datant de 1859. On y trouve les principaux services, administratifs (banques, poste...) et touristiques (agences diverses, locations).

Nord et Est
La criqueNous louerons d'ailleurs un scooter pour visiter la partie accessible vers le Nord de l'île, jusqu'à la baie de Lokintsy (Hôtel La Crique). Au-delà, la route est dans un tel état, très accidentée et rocailleuse, qu'on préfèrerait volontiers continuer par la voie marine... Une chouette balade au vent, à la rencontre de la population.
Nous nous risquerons également sur les pistes boueuses vers l'Est, toujours en scooter, suivant et observant de près le taxi qu'ont pris mes parents, selon qu'il s'enfonce beaucoup ou pas dans les nids de poule inondés, histoire d'éviter d'y patauger jusqu'aux genoux. crabe à l'entonnoirLa côte Est demeure plus sauvage, avec beaucoup moins d'infrastructures, et le lagon y est vraiment magnifique. Une journée de farniente absolu en perspective, dans un cadre de rêve, à siroter l'apéro les pieds dans l'eau, à déguster de délicieux plats de fruits de mer, et à se prélasser dans une eau aussi transparente que chaude. C'est dégueulasse, hein? C'est aussi ce que je me dis en y repensant!

ponton pour le paradis bleu vive l'apéro le lagon

L'île aux Nattes
Sainte-Marie vue de l'île aux NattesL'île aux Nattes est un ilôt exquis à une vingtaine de minutes en pirogue au Sud de Sainte-Marie. L'eau est d'une clareté saisissante et les panels de couleurs entre les eaux turquoises du lagon et le bleu intense de la haute mer qui se fracasse sur la barrière récifale sont d'une beauté fascinante.
Nous y avons essentiellement séjourné, où nous avons loué des bungalows privés. Ca fait du bien de sortir des hôtels où l'on a l'impression de vivre en sursie du pays, et de profiter maintenant d'avoir son propre rythme, d'être davantage en contact avec les habitants, et de pouvoir décider de ce que l'on va manger. L'électricité fonctionne également grâce à un groupe électrogène, toujours allumé que le soir. Nous avons le luxe de disposer d'un frigo, alimenté avec une bouteille de gaz, c'est la première fois que je vois cela.
Mais les touristes étant rares en cette saison, les vendeurs de souvenirs nous ont très rapidement repérés, et commencent leur défilé. En effet, nous faisons partie des quelques fous venus s'aventurer sur la côte Est, devant le danger et les cas (mortels pour certains) de dengue (ou chikungunya?) connus à Toamasina. Mais la preuve, en ayant pris nos précautions, moyennant trois flacons d'anti-moustiques, une boîte de spirales anti-moustique, les moustiquaires, les médicaments en prévention du paludisme, les vêtements longs en soirée, et un médicament théoriquement anti-chikungunya (si la maladie est déclarée) à base d'huile essentielle (peut-être un placebo, rassuré d'avoir un médicament à portée de main?), nous sommes toujours là, sains et saufs! Bon, la question s'est posée, "y aller ou annuler?"avec les nombreux cas de malades en mars dernier, mais je ne voulais pas tomber dans la psychose. D'ailleurs, lors des crises suite aux cas de grippe aviaire, nous avons fait partie de ceux qui ont continué à consommer du poulet: non à la psychose et à la manipulation médiatique. Pas de pure inconscience non plus, ces précautions sont de rigueur à l'année de toute manière, sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Côté culinaire
rougets grillésLa vie dans ce pur cliché de carte postale est bien entendu on ne peut plus agréable. La météo a été avec nous, il pleut essentiellement la nuit ou à l'aube, le soleil et le ciel bleu assuré la journée. Impossible de faire la grasse matinée, tant le jour se lève tôt et la température vite agréable, atteignant tout de même les 28°C à midi. Un peu chaud pour un mois d'avril,  mais la planète se réchauffe en toute place, en tout lieu... Avant d'aller se baigner, on part acheter le poisson. On trouve du poisson-perroquet, des demoiselles, toujours présents au niveau des récifs coralliens, des rougets également, à notre plus grande joie, parfois incomprise devant l'air blasé des Saint-Mariens qui saturent de toujours manger ces mêmes poissons. 10 000Ar (environ 4€) le kilo, pesé "à la louche", soit facilement le 1.5kg. Tandis que les perroquets sont cuisinés au coco, un pur délice, encore mieux que le poulet au coco je dirai, les rougets sont grillés, en empruntant le grill de l'hôtel d'à côté.
soanambo ou fruit à painEn accompagnement, nous découvrons le soanambo ou fruit à pain tiré de l'anglais breadfruit, dont c'est justement la saison. Se rapprochant du jacquier mais de forme ronde, le fruit de l'arbre à pain possède une texture farineuse comme la pomme de terre et son goût rappelle celui de la patate douce. La récolte s'effectue tôt le matin avant la forte chaleur de la journée. Le fruit ne doit jamais tomber sur le sol. Nous le dégusterons frit, en fines lamelles. fruit à pain fritC'est meilleur que des frites, d'autant qu'il n'absorbe pas l'huile comme la pomme de terre. Délicieux et en plus, davantage diététique! Nous en avons mangé quasiment tous les jours, et même de retour à la capitale, où nous en avons trouvé au marché.
Le jardin étant bordé de cocotiers,la plage en général, on décide de préparer des bonbons coco avec la femme du gardien de la propriété. Recette illustrée à venir.
viva la THB, sur la plage encore mieux!Nous avons amené le reste des provisions, mais je suppose que faire les courses à Sainte-Marie doit revenir assez chère, bien que probablement moins qu'à Nosy-Be. Nous nous sommes juste approvisionnés en THB bien entendu, même mes parents en ont bu à chaque repas, et en fruits. Tonnum apprécie particulièrement les ramboutans, qu'on appelle letchis sinoa (chinois) à Madagascar, ou encore le chérimole ou "coeur de boeuf".
Nous avons par ailleurs commandé un punch au coco fait maison. La dame s'est vantée que les hôtels se ressourcent tous chez elle, mais elle a dû être bon commercial, car son punch n'a pas été buvable de la moindre goutte! Dans une vieille bouteille de pastis, ça sent davantage l'anis que le coco, et la proportion rhum-lait de coco, varie au fil des heures au frigo, passant de 50% d'alcool - 50% de lait à 80%-20% . Il a fini vidé. Dommage.

L'envers du décor
vue de l'enversToujours avec la femme du gardien, nous sommes allés faire de menues courses dans le village principal. Nous longeons toute la façade Ouest où poussent les hôtels, de plus en plus nombreux mais s'efforçant de préserver le cadre, suivant des sentiers entretenus. Puis au-delà du dernier hôtel, le décor change du tout au tout. Le sentier devient boueux, où traînent des ordures par endroits. Arrivés au village, les habitants nous regardent d'un oeil presque étonné de nous voir là, les touristes ne s'aventurent-ils jamais par ici? Il est certain qu'ici, on n'est plus vraiment dans la carte postale pour touristes. On retrouve des petites cases exigües, un peu les unes sur les autres. Par-ci, par là, des étals  où l'on vend quelques fruits et légumes à la place des artisanats pour souvenirs. Plus loin, un homme titube tant bien que mal, il a très certainement abusé sur la bouteille de rhum. Dans une épicerie, une jeune femme achète de l'huile en fonction de ce que lui permet sa monnaie, et non au litre ou au demi-litre. Alors en voyant ces scènes, par moment de misère, je me demande tout d'un coup à qui profite la manne touristique en plein développement? Uniquement à ces investisseurs, tous étrangers? Certes une activité hôtelière doit générer des emplois, une cinquantaine pour les grandes infrastructures. Mais on n'a vraiment pas l'impression en se rendant ici, que cela profite à la population locale... A moins que celle-ci préfère unanimement vivre dans ces très modestes conditions, je me permets d'en douter...
On entend un grand brouhaha ainsi que de la musique à plein volume vers le fond du village. Par curiosité, nous allons voir. Il s'agit d' un bal-kermesse. Tandis que ma mère fait les provisions en oranges, deux petites filles s'approchent de nous, vêtues de leurs habits du dimanche, l'une en robe orange fluo et l'autre en robe blanche, adorables: "Bonjour!".
"Bonjour"
"Bonbons?", poursuivent-elles, tout sourire.
"On n'a pas de bonbons. Vous savez que ce n'est pas pour les dents les bonbons, ça les abîme".
Les touristes croyant faire plaisir à offrir des bonbons à des enfants ne font que contribuer à leurs caries dans des lieux où n'existe aucun dentiste. Car à raison de quelques bonbons multipliés par le nombre de touristes qui pervertissent leur rencontre, cela peut faire beaucoup de caries... Mais elles restent là, attendant poliment, toujours avec le sourire. Je prends alors une orange et Tonnum une autre, et nous les offrons aux deux petites filles. Sur le moment, j'ai cru que cela n'allait pas les intéresser, mais elles ont accepté avec joie. La lueur dans leurs yeux en témoignent, elles poussent même des exclamations de joie, et nous remercient grandement. Devant une telle scène, on avait brusquement l'impression de les avoir offert leur cadeau de Noël... Un moment très émouvant... Des oranges, j'allais dire ce ne sont "que" des oranges... Il reste encore beaucoup d'efforts à fournir afin de structurer le tourisme et ses enjeux, notamment lorsqu'on communique beaucoup en matière d'écotourisme et de développement durable, qui ne prendront leur sens, outre que purement marketing, que dans des réalisations de faits...  Elles reviennent entourées de camarades, toutes demandeuses d'oranges! Mais il a fallu mettre le hola, on ne pouvait pas donner une orange à chaque enfant du village, d'autant que l'étal entier n'aurait pas suffi.

Côté plongée
Tattum palméeLes spots de plongée sont nombreuses à Sainte-Marie. Voir tous les sites de plongée.
Mais ma passion étant contagieuse, Tonnum décide de m'accompagner, mais uniquement en snorkelling. Pas de bouteilles en club donc, uniquement avec notre équipement de masques, palmes et tuba. Nous nous sommes faits plaisir le long de la barrière de corail devant nos bungalows, au gré des marées. Le platier est assez abîmé, mais il demeure des rencontres sympathiques avec les poissons de coraux, toujours aussi colorés, dont de nombreux poissons-chirurgiens, et quelques bénitiers. Cela devient plus intéressant juste après la barrière récifale, mais pas toujours possible en fonction des marées.
J'ai ainsi achevé de prendre des couleurs, de bronzer pour les deux années à venir sans déteindre même nue dans la neige (!),  avec autant d'heures passées dans l'eau!

Le temps du retour
Air MadagascarToute bonne chose a une fin. Quelque part, ce n'est pas plus mal, on appréciera ainsi que mieux encore. Un piroguier vient nous chercher aux bungalows, à 6h du matin. Il s'appelle Leva, et son plus grand rêve, c'est d'un jour prendre l'avion pour Antananarivo, et découvrir la capitale. Il rêve tellement d'avion qu'il décide de nous raccompagner jusqu'à l'aéroport, chose qu'il fait dès qu'il peut. Je ne lui ai pas parlé de mes rêves... Peut-être les aurait-il trouvés indécents? Mais de toute manière, je ne parle jamais de mes rêves. Si c'est le cas, c'est qu'il est secondaire, soit réalisé... Et combien même j'en réaliserais de ce qui me reste, pas grand monde le saura dans mon entourage...
Le temps est orageux, le ciel très chargé mais la pluie nous épargnera pour ce dernier matin sur Sainte-Marie.
Nous achetons finalement une bouteille de punch au coco, c'est la revanche pour la première bouteille ratée, et histoire de ramener un rayon de soleil local pour ma soeur.
Un dernier coucou à Leva, qui a tout de même pris l'adresse de mes parents si un jour il réalise son rêve, ce que je lui souhaite vraiment, et l'avion s'envole survolant une dernière fois l'île aux Nattes.

Le reste du séjour se fera à Antananarivo, que l'on profite tout de même de ma ville natale, jusque-là juste traversée en vitesse.

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Commentaires
E
Ciao <br /> volevo farti i complimenti hai un sito bellissimo un abbraccio dall'Italia <br /> Elisa<br /> <br /> <br /> Congratulations on a beautiful website<br /> Loved everything on your site and you did a magnificent job. You should be proud of yourself<br /> if youhave just a minute, visit me back and live a comment with your link, so other Italian people will be able to visit your blog<br /> Elisa
T
Dite> :D misaotra pour ton commentaire, je suis contente de te lire, d'autant que le soleil te donne la pêche et c'est tant mieux!<br /> Ah!ah! alors ce rêve? ;)
D
merci pour ce beau voyage!!!!!!<br /> je reviendrai lire tes notes !!!!! <br /> superbes tes photos !!!!<br /> veloma!!!<br /> quand pourrais -je y retourner!!!!!<br /> ah ça c'est mon rêve...................et tout le monde le sait..................<br /> Aujourd'hui j'y pense beaucoup tu veux savoir pourquoi alors je t'invite chez moi.... MAIS CHUT NE DONNE PAS LA REPONSE TOUT DE SUITE <br /> MISAOTRA!!!!!!!
D
tes photos me font tres envie! combien coute une petite case a Mada? merci et a bientot.<br /> Dodo!
E
bon ben je vois que tu as apprécié autant que moi.....il me manquait plus que la plongée!
L'odyssée de Tattum
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