Etat des lieux de l'internet dans la Grande Ile
Il me tarde que le haut débit soit effectif et surtout stable dans la Grande Ile pour pouvoir communiquer avec ma famille quand bon me semble. Bon, il y a déjà les mails quasi quotidiens et les échanges de photo. Le contact vocal doit encore passer par le téléphone traditionnel, avec les télécartes spéciales Afrique/Madagascar. Il y a toujours un sentiment de trop court lorsque le crédit est épuisé! Avec le haut débit, on pourra enfin profiter de téléphoner sur le net avec par exemple, ou encore de se parler en temps réel sur ou , vidéo et audio on!
Pour l'instant, le délestage reste le plus gros ennemi de l'ordinateur, de tout appareil électrique tout court. Cela s'explique par le fait que la Jirama n'est pas en mesure de fournir les 140 Mégawatts nécessaires pour alimenter la capitale en électricité. La capacité de production pour la ville d'Antananarivo est actuellement de l'ordre de 115 Mégawatts. Le délestage, coupure d'électricité momentanée à durée mal déterminée de quartiers entiers, est donc nécessaire pour combler le déficit de 25 Mégawatts et éviter que la ville tombe dans le black-out total. Le bug, et en plus, le malheur de beaucoup fait le bonheur de quelques-uns, dure loi de la contre-conso!
A l'heure actuelle, Madagascar compte sept FAI appelés providers au pays: Basic, Blueline, DTS, Fortnet, Gasy Online, Orchid Systems, et Simicro. Trois d'entre eux dominent le marché : Blueline, DTS et Simicro.
Comme partout, le nombre d'abonnés et d'internautes va en croissant.
1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | |
Nb abonnés | 3280 | 8100 | 10094 | 12500 | 11184 | 15000 |
CA (millions $) | 1.7 | 2.5 | 3.4 | 3.8 | ... | 6.6 |
Pour l'heure, il n'existe pas de commerce en ligne d' entreprise basée dans l'île. Ceci s'explique par les lois des finances interdisant toute sortie non contrôlee des devises de Madagascar : il devient ainsi impossible d’utiliser les paiements en ligne sous peine de prison?? (Source)
Les nTIC gagnent de l'ampleur, s'avérant essentiel pour le développement du pays, qui regorge de ressources humaines potentielles, comme le montre l'interview de cet informaticien malgache.
L'Omert, Office Malagasy d'Etudes et de Régulation des Télécommunications, répertorie quant à lui le panorama du secteur de la communication malgache.
Affaire à suivre!