Lettres à un ami d'Afrique

« Lettres à un ami d'Afrique » par la compagnie Karine Saporta, chorégraphe française.

Ces « Lettres à un ami d'Afrique » sont issues de travaux chorégraphiques et photographiques menés à Madagascar par Karine Saporta. Après plusieurs voyages dans le pays que la chorégraphe nomme elle-même « une étonnante tour de Babel », celle-ci entreprend d'y constituer un groupe de travail et de recherche. Parallèlement à la préparation d'un spectacle, Karine Saporta questionne le rapport à l'identité, à la culture, à la peau, à la nature, à la pollution dans cette île magnifique et malmenée aujourd'hui comme hier par certains envahisseurs « profiteurs ».
Du « clean » au clinique, de la poussière à la pollution : les photographies scrutent une nouvelle symbolique mondialisée des couleurs. Le blanc, le blanchiment, le gris, la grisaille, le noir...et la rouge terre. Rouge terre malgache comme un corps dans lequel coule le sang des aïeux plus présents encore dans la culture de l'île que les vivants.
Cette « deuxième lettre à un ami d'Afrique » est donc une forme double : chorégraphique et photographique utilisant les recherches et les images produites à Madagascar. La forme chorégraphique choisie est celle d'un duo de deux femmes en référence à une installation photographique et vidéographique.

Il s'agit d'un rêve, transcrit dans une lettre adressée de Paris par Karine à son ami africain, resté sur le continent. Une confidence chuchotée par la chorégraphe où il est question de fantasmes, de corps, du désir d’être ailleurs, loin de Paris, sous les traits d’une autre, peut-être une Africaine, à la peau noire.

Pour en savoir plus, voir le site du CCAC (Centre Culturel Albert Camus sis à Antananarivo)

Comments

[morgane]

Je suis allée voir "lettre à un ami d'Afrique"... je suis restée - comment dire - dubitative! vraiment je n'ai pas saisi tout à fait le concept! sur le papier ça peut paraître attrayant et innovant! Dans les faits, les danseurs vomissent du "blanc" quasiment tout le spectacle...
Oui je sais, je laisse un commentaire plus d'un an après, mais à l'époque, je n'avais pas lu cet article et mieux vaut tard que jamais?